Ahhhhh… se cacher sous le saule pleureur de Matali Crasset, sentir les douces branches nous caresser le visage… « Nous avons tous en tête des jeux de cache-cache sous les arbres», raconte, amusée, la designeuse de 43 ans. Et ce rêve d’enfant est devenu réalité, le temps d’un week-end. Matali Crasset a imaginé cette cabane romantique dans le cadre de la biennale du design et d’architecture Agora 2008, à Bordeaux. De l’extérieur, on aperçoit une touffe de verticales souples : une invitation ludique à pénétrer sous les rameaux fabriqués en « bioplastiques », une matière biodégradable issue de la pomme de terre féculière cultivée dans le Nord et l’Est de la France. Dedans, on est plongé dans un espace baigné de lumière verte, ultra cocooning…
« Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J’aime son feuillage éploré ;
La pâleur m’en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
A la terre où je dormirai ».
Alfred de Musset
Et après ce week de larmes, il va aller pleurer où ce superbe saule ??
desq jardins et de l’architecture : hourra!!!
Kubrick aurait dû utiliser ce saule pleureur pour reconstituer son Vietnam dans son » Full Metal Jacket » (1987), au lieu de ça il nous a planté 3 palmiers dans le décor de ruines, j’hallucine !
C’est Juppé qui l’a fait pleurer ?
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