Les inventions culinaires ont souvent servi de tremplin aux grandes avancées industrielles. L’histoire de ces trouvailles, précieusement conservées à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), révèle une France inventive, où la table et l’atelier dialoguent depuis plus de deux siècles.

Saviez-vous que la cocotte-minute doit son existence aux recherches sur la machine à vapeur ? Que les premiers procédés de réfrigération ont révolutionné autant les laboratoires de chimie que les garde-manger ? Ou encore que la boîte de conserve, née de l’ingéniosité de Nicolas Appert en 1823, a transformé en profondeur l’économie domestique ? On découvre dans le livre Ferdinand Carré, qui en 1857 imagine des procédés pour « produire du froid à l’aide d’ammoniac », ou Casimir-Joseph Ledru de Béthune, qui rêve en 1825 d’un appareil universel capable de préparer un repas complet sur un même fourneau : pot-au-feu, rôti, café, punch et crèmes compris. L’esprit du progrès souffle dans chaque plan, chaque trait, avec l’enthousiasme d’une époque fascinée par la vapeur et la mécanisation.
« La découverte d’un mets nouveau fait plus pour le genre humain que la découverte d’une étoile » – Brillat-Savarin (1755-1826), Psychologie du goût

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