Ça babille, ça gazouille, ça swingue au Centre Barbican de Londres jusqu’au 23 mai ! Les mandarins de l’installation du Français Céleste Boursier-Mougenot, font parler d’eux outre Manche. Grâce à des graines de blé placées entre les cordes des guitares électriques posées sur des trépieds, ces musiciens insolites picorent, grattent, sautillent sur celles-ci et produisent des accords surprenants, plutôt mélodieux. Né en 1961, Céleste Boursier-Mougenot est musicien de formation. Après avoir été compositeur pour la compagnie de théâtre Pascal Rambert de 1985 à 1994, il se tourne vers les arts plastiques, dans le champ de l’installation sonore, travaillant à extraire le « potentiel musical » et acoustique des objets les plus divers : vaisselle, chaises, appareils électriques… En 2008, Céleste avait transformé les halles du Bouffay à Nantes en une vaste volière. Nous n’avons pas fini d’entendre parler de lui. Céleste Boursier-Mougenot a été nominé pour le Prix Marcel Duchamp 2010. Il sera exposé à la Cour Carrée du Louvre du 21 au 24 octobre dans le cadre de la FIAC.
> En savoir plus sur www.barbican.org.uk
J’y suis passée avant de quitter londres et c’est vraiment étrange comme experience d’etre au milieu de tous ces oiseaux qui volent de guitare en guitare en faisant des accords qui, je ne suis d’accord, sont plutot melodieux!
J’ai passé commande d’une guitare géante pour mon rond-point. Des dinosaures volants y feront le plus bel effet.
Un élu mélomane.
Habitant le Bouffay,
J’ai pu subir et réfléchir sur cette œuvre monstrueuse.
Au niveau esthétique : un immense volume fait de planches grises digne d’un baraquement de camp de concentration.
Les sons forcés émis par ces pauvres oiseaux devenaient insupportable.
Les oiseaux ne pouvant se poser qu’uniquement sur les guitares.
Au niveau symbolique cette ersatz d’œuvre renvoie plutôt à des choses, de séquestration, de torture, et non de liberté. Ouvrez la cage aux oiseaux.
De plus le coût de l’œuvre,du changement permanent de ces oiseaux rares est absolument choquant.
Cette pollution intellectuelle pour bobos, subventionnée par la culture bien pensante est à oublier.
Habitant le Bouffay,
J’ai pu subir et réfléchir sur cette œuvre monstrueuse.
Au niveau esthétique : un immense volume fait de planches grises digne d’un baraquement de camp de concentration.
Les sons forcés émis par ces pauvres oiseaux devenaient insupportable.
Les oiseaux ne pouvant se poser qu’uniquement sur les guitares.
Au niveau symbolique cette ersatz d’œuvre renvoie plutôt à des choses, de séquestration, de torture, et non de liberté. Ouvrez la cage aux oiseaux.
De plus le coût de l’œuvre,du changement permanent de ces oiseaux rares est absolument choquant.
Cette pollution intellectuelle pour bobos, subventionnée par la culture bien pensante est à oublier.
Beau travail de mesusage et de détournement d’objet (surtout la house rigide transformée en étang). Cette déterritorialisation de la guitare dans autre chose renvoie peut-être à la philosophie de Deleuze, déplacement qui nous déterritorialise à note tour.
C’est une oeuvre qui marche, indéniablement, à la fois poétique et spirituelle (renvoyant, si l’on veut, à la séquestration parce que le dispositif d’un décorum rappelle celui d’un parc zoologique). Maintenant, il y aura toujours des esprits chagrins pour crier à la manipulation des animaux ou à la énième trouvaille d’artiste pour faire du buzz (dans les deux cas, cette critique se défend), pour autant les oiseaux n’ont pas l’air bien malheureux ici et, cette idée-là, il fallait tout de même y penser. Entre nous, Céleste (Boursier-Mougenot), quel nom bien trouvé… PS : » subventionnée par la culture bien pensante » (rice, Le Bouffay) – d’où son nom : Boursier !
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