La Brussels Art Fair (BRAFA) fête sa 70e édition, une étape marquante pour cet événement emblématique du marché de l’art européen. En 2025, c’est l’artiste portugaise Joana Vasconcelos qui occupe le devant de la scène en tant qu’invitée d’honneur. Cette décision audacieuse inscrit la BRAFA dans une dynamique résolument contemporaine. Du 26 janvier au 2 février 2025 à Bruxelles.
Créée en 1956, la BRAFA bénéficie d’une longévité qui en fait l’une des plus anciennes foires d’art en Europe. Cette histoire lui a permis de construire une réputation solide et de fidéliser une communauté internationale de collectionneurs, marchands et amateurs d’art. Située à Bruxelles, au carrefour de l’Europe, la BRAFA profite d’une accessibilité exceptionnelle. 130 galeries internationales y exposent, présentant des œuvres rares, allant de l’Antiquité au XXIe siècle.
« Pour cette édition historique, je propose l’installation d’œuvres que je développe depuis l’année dernière, en collaboration avec Dior. Il y aura deux sculptures monumentales, dont l’aménagement servira de point central esthétique et conceptuel à la Foire », explique Joana Vasconcelos. Parée de lumières LED et de dorures scintillantes, l’oeuvre de « Filigrana XXL » s’élève comme une ode à l’artisanat et un témoignage du dialogue entre passé et présent.
Le centenaire du Manifeste du surréalisme, organisé à Bruxelles puis à Paris, a mis en lumière le rôle majeur du surréalisme international, tant sur le plan artistique que politique, au XXᵉ siècle. Pour l’édition 2025 de la BRAFA, la galerie Berthet-Aittouares installée à Paris fait le récit de cette extraordinaire aventure à travers la collection de Georges Goldfayn (1933-2019), un critique de cinéma, qui entre dans le cercle surréaliste à seulement 17 ans, après sa rencontre avec André Breton au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le « Mur » de Georges Goldfayn fait écho au « Mur » d’André Breton conservé au Centre Pompidou.