Emmanuel et Etienne Borgo, 37 ans, offrent leur corps à l’art, jusqu’au 31 décembre, à la Sucrière, à l’occasion de la biennale d’art contemporain de Lyon. Une performance étonnante qui fait se déplacer les Lyonnais… Les Jumeaux ont répondu ensemble à la petite annonce déposée par la photographe brésilienne, Laura Lima, invitée de la biennale. Son intervention consiste à montrer un homme en action en train de tirer sur des sangles. Cela nous rappelle une performance imaginée par la chorégraphe allemande Pina Bausch il y a 20 ans…
Etienne, graveur de pierre, est modèle vivant aux Beaux-Arts de Nice. Son frère, Emmanuel, danseur, est aussi modèle vivant pour les Beaux-Arts de Lyon. L’un fait du yoga, l’autre du butô et du qi gong. Tous les deux ont un corps sculpté digne des plus beaux apollons de la Grèce antique. Les deux athlètes se relayent. Ils travaillent chacun trois jours de suite, de 13 à 18 h. Ils font une pause de 5 minutes toutes les heures. Ce qui est rassurant, c’est qu’ils affirment être bien payés pour un mi-temps.
Avis aux amateurs de belles anatomies, les frères sont visibles à tour de rôle du mardi au vendredi, de 11 à 18 h, à la Sucrière, 49 quai Rambaud, Lyon 2e. (Photos Pierre Augros)
Rien a redire sur ce spectacle, sinon que c’est très simple ,agréable a regarder,qui va en vexer quelques uns ,mais, Bravo !!!!
Le temps de l’esclavage est revenus.De l’art?? De l’escroquerie Plus de 4 millions d,euros pour une exposition qui commence par un esclave.où sont les droits de l’homme.C’est affligeant.!
Non mais qu’est-ce que c’est que cette connerie ?! Comme d’habitude dans ce genre de réunion pour bobos en mal de vivre, du sexe, du cul, du vulgaire !
Cela n’a rien à voir avec de l’art, tout au plus une tentative de débauche intellectuelle. Je suis étonné qu’il n' »y ait pas quelques Christ nus dans des positions louches (ouais, c’est la conceptualisation de la souffrance du Christ intrinsèque à son être et qui nous renvoie à notre condition d’homme seul donc nu, cet artiste a tout compris de la religion, et nous aussi, si bobos, si socialos, si …).
C’est lamentable !
Je m’en retourne à la beauté et vous laisse la laideur….
La biennale c’est quoi? De l’art contemporain? Deux gars à poil tirant sur des sangles c’est de l’art? OK, alors des petits vieux donnant des miettes aux pigeons aussi, des enfants construisant un château de sable également, toute tranche de vie alors, de la boulangère rangeant son pain sur les présentoirs à la fleuriste composant des bouquets, si cela est trop anodins, mettez les nus.
L’art c’est de mettre nu des gens qui vaquent à leurs occupations?
Et ça coûte combien aux contribuables? J’ai adoré le dernier numéro de « Books » qui titre « La grande arnaque de l’art contemporain ».
Je suis très open dans la vie, alors bien sûr j’aime les concepts culturels poussés, c’est la vie, ça force à penser.
Mais là, j’avais été choqué à l’époque. Parce que j’ai trouvé ça avilissant pour ceux qui faisaient ce »boulot ». Il n’était même pas sur une estrade, pour les couper un peu du public, pour vraiment être une »oeuvre », et qu’il y ait une sorte de détachement.
Je ne veux pas faire une critique qui irait contre un message culturel, mais culture ou non, l’on ne pas payer des êtres humains, pour être ainsi nus au regard de tous. Est-ce que l’oeuvre aurait perdu son message, si ils s’étaient habillés d’un sous-vêtement ? Je ne crois pas, et ça n’aurait pas empêché l’artiste de photographier ses »modèles » nus avec son oeuvre, pour délivrer son message par la suite.
Une preuve que ce n’était pas digne : l’inauguration. Le ministre à 15 cm de l’homme nu, avec un conseiller ou je ne sais qui, et des officiels qui étaient forcément en »dehors du contexte » de la visite. Pour cette inauguration face au ministre, vous ne croyez pas qu’un sous-vêtement aurait été plus digne. L’oeuvre n’aurait pas tout perdu.
C’est très avilissant humainement. Visiblement les jumeaux le vivaient bien, mais il faut penser en général. Les photos de cette inauguration parlent d’elles-mêmes, c’est humiliant pour le garçon.
Et pensons à une chose : cela aurait été impossible avec des modèles féminins, aussi »paradoxale » que cela puisse paraître.
Salut à tous, Luc
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