Agé de 84 ans, précurseur du minimalisme, François Morellet a toujours cultivé une image décalée, presque facétieuse. « Si vous voulez au moins faire sourire votre architecture, appelez-moi ! » avait-il lancé aux responsables du plus prestigieux musée du monde afin de les convaincre de lui confier la réalisation de ces vitraux. Résultat : une œuvre surprenante pour le visiteur, plus habitué au classicisme de bon aloi dans ce lieu prestigieux qu’aux clins d’œil de la création contemporaine. Car François Morellet, tout en respectant à la lettre l’esprit de ferronnerie du l’aile, a désaxé les lignes géométriques simples et élégantes de ses vitraux.
« J’espère bien avoir introduit là un désordre discret et absurde qui pourra faire sourire des visiteurs « dans mon genre », tout en ne sautant pas aux yeux de tous les autres, au risque de les faire trébucher dans l’escalier. » Ce décalage est rendu lisible par le choix de deux verres de nature différente : le verre opale et le verre incolore diffusant. Cette œuvre, destinée à nous survivre, a été réalisée par les Ateliers Loire de Chartres. Une commande publique d’une valeur de 450 000 euros.
l art du vitraille a pour but d dévoquer d inspirer belle oeuvre sur la relativité des perceptions de la vérité !
C’est à la fois calé et ‘décaféiné’, je me comprends, donc ‘décalé’.
CQFD pour ‘Les vitraux décalés de François Morellet au Louvre’
Pour les vitraux,il faut lever le nez….pareil en Gare de l’Est,salle des pas perdus,côté quais:de magnifiques clichés de faune et de flore,sur bâches,par Pascal Bourguignon,Stéphane Hette et David Meier.Avant le voyage,ça vaut le coup d’oeil.
une expo de Morellet en ce moment au MDAAC d’Epinal pour les fans…
Very nice thank you
Les commentaires sont fermés.