Kader Attia a été l’artiste le plus présent sur la Toile en 2016 en raison du Prix Marcel-Duchamp. 32% des 130,8K mentions enregistrées du 1er juillet 2016 au 20 janvier 2017. Retour sur cette distinction qui honore « un artiste français ou résidant en France, représentatif de sa génération ».
La visibilité de Kader Attia connaît un pic de 15 jours autour de la remise du Prix. C’est sur Twitter que l’information est relayée en majorité (54%). À noter que les messages postés sur la plateforme de micro-blogging sont à l’origine d’un fort taux d’engagement puisque 5,6K actions produisent un total de 52 millions de vues.
La notoriété de Kader Attia va bien au-delà de l’hexagone comme en témoigne la cartographie d’influence. 40% des retombées se font en France, 26% aux États-Unis, 6% en Allemagne. Début 2017, une progression de +22% s’observe en Algérie, aux Émirats Arabes Unis et au Cameroun. Le Prix Marcel-Duchamp marque une actualité riche pour l’artiste franco-algérien qui a fondé un bar-agora à Paris, La Colonie, nouveau lieu de rencontres où l’hybridation est abordée entre art, théorie et pratiques politiques. Comment redéployer la pensée, la réengager, est au cœur des débats qui se poursuivent sur Facebook. Également, sa participation à la 13e Biennale de Sharjah anime les conversations.
Méthodologie : cette étude est réalisée par l’Observatoire du Web social dans l’art contemporain qui, chaque année, établit un panorama des tendances Web autour d’un panel de plusieurs centaines d’artistes dans le monde. Les données sont fournies par Talkwalker, outil de veille et d’analyse de la viralité. Près de 150 millions de sources sont analysées dont les réseaux sociaux Weibo (leader en Chine) et VKontakte (leader en Russie).